A l’heure où les serrures connectées sont de plus en plus utilisées, il est important de connaître l’origine des serrures. En effet, la serrurerie est un secteur basé avant tout sur la serrure. Son histoire est très ancienne puisqu’elle remonte à l’époque égyptienne car, elle permettait déjà en ce temps de protéger certains lieux de culte. Découvrez donc dans cet article tout ce que vous devez savoir sur l’évolution de la serrurerie et de ses systèmes d’ouverture.

Les serrures égyptiennes : le début de l’histoire

Le métier de serrurier est donc né durant l’époque égyptienne car c’est à ce moment-là que la première serrure apparaît. Il y a en effet plus de 3 000 ans, les tous premiers systèmes d’ouverture voient le jour afin de protéger les lieux de culte, notamment l’entrée des temples. Elles étaient entièrement fabriquées en bois et composées d’un verrou à goupille, très simple à utiliser mais réellement efficace. Or, peu robustes face aux intempéries climatiques, elles ont fini par être petit à petit remplacer par des modèles plus sophistiqués et performants. Par la suite, les Hébreux s’en sont inspirés afin de créer un système de chevilles et de saillies qui sont placés à différentes hauteurs. Ils fonctionnent grâce à un système mathématique, que l’on appelle le tableau de taillage. D’ailleurs l’un de ces prototypes de clef a été retrouvé sur les bas-reliefs du temple d’Amon, situé à Karnak et qui date de plus de 4 000 avant JC.

Les serrures mécaniques romaines

C’est à l’époque romaine que la première serrure mécanique en métal est créée. Un modèle particulièrement robuste composé le plus souvent avec du laiton ou encore du bronze, travaillé minutieusement par un métallier. Les romaines utilisaient alors une serrure avec une clef ornée d’une bague que les époux offraient à leur femme afin de verrouiller de manière symbolique leurs coffrets à bijoux ou encore les trésors de la maison. Ce sont d’ailleurs eux qui ont créé le célèbre cadenas que l’on utilise encore aujourd’hui pour assurer notre sécurité. Ils s’en servaient notamment pour verrouiller les chaînes des esclaves.

L’apogée de la serrure au Moyen-Age

C’est durant la période du Moyen-Age que la serrure a connu son apogée. En effet, les artisans serruriers et métalliers ont commencé à créer de véritables chefs-d’œuvre en matière de clés à anneaux, qui représentaient les façades des plus beaux édifices religieux sur Paris et Ile-de-France. Même la sécurité des habitations a été renforcée avec l’apparition du loquet sur les portes d’entrée. Il y a avait en effet un loquet intérieur et un loquet extérieur permettant d’ouvrir ou de fermer une porte.

Les serrures ornementées de la Renaissance

La Renaissance est une période connue pour son art et son goût du raffinement. Cela se retrouve dans les serrures qui commencent à s’orner et qui deviennent de véritables pièces d’orfèvrerie. Ces modèles étaient soumis à des sculpteurs et des artistes afin de les confectionner avec la plus grande finesse. Les serrures de coffre font également leur apparition grâce au travail des artisans qui sculptent de fines plaques de fer, appliquées sur un fond plat. Ces magnifiques serrures étaient taillées avec un burin et des ciseaux de sculpteurs pour offrir un rendu exceptionnel. De plus, la Renaissance voit naître la fameuse clé passe-partout, qui permet d’ouvrir tous types de serrure.

Les serrures perfectionnées sous Louis XVI

La serrure mécanique va connaître son apogée sous le règne du célèbre Louis XVI. En effet, lui-même était nommé le Roi Serrurier tant il voué une véritable passion à l’art de la serrurerie. Il passait la plupart de son temps libre dans son atelier, afin d’y fabriquer de nouvelles serrures. Il avait également un serrurier qui avait pour charge de s’occuper de toutes les serrures du château de Versailles, sur Paris. Il s’agissait du militaire François Germain, qui a d’ailleurs initié le roi de France à cet art magnifique.
C’est également durant cette période que la Picardie, et plus précisément la ville de Vimeu a connu un véritable essor dans ce secteur. A ce jour, de nombreuses enseignes de serrurerie sont toujours implantées dans cette région.

Les serrures électriques au cours du XIXe siècle jusqu’au XXIe siècle

Le XIXe siècle est l’époque de la révolution industrielle et l’arrivée de l’électricité et des machines à vapeur. Le métier de serrurier évolue encore et revêt la fonction d’électricien pour créer une serrure électrique très performante. Mais c’est au cours du XXIe siècle que la serrure électrique connaît un réel succès. Il faut dire qu’elle offre de nombreux avantages grâce à la gâche électrique.
Ce type de serrure peut être installé sur tous types de porte, mais également de portillon et de portails.

En effet, la serrure électrique peut être verrouillée et déverrouillées à distance, offrant un vrai confort de vie et une plus grande sécurité. Effectivement, vous n’avez pas besoin de sortir de chez vous afin de pouvoir ouvrir à un visiteur. Cette gâche électrique peut être actionnée avec un interphone grâce à un bouton-pression, une télécommande ou encore une carte magnétique ou un code digital.

Les serrures connectées : la technologie au service de la sécurité

A ce jour, les nouvelles technologies ne cessent d’envahir notre quotidien afin de vous faciliter la vie et de nous offrir toujours plus de confort. Le XXIe siècle est donc l’apogée des serrures connectées, des serrures intelligentes et réellement performantes. En effet, ce type de serrure peut être contrôlé à distance grâce à une application téléchargée sur votre Smartphone. Il existe également les serrures biométriques, qui permettent d’ouvrir ou de fermer une porte sans aucune clef. Elles fonctionnent grâce à différents systèmes de sécurité, comme un code PIN, une keycard, ou encore un système RFID et même d’une clé Bluetooth. Les serrures numériques sont les modèles les plus sécurisés et les plus fiables qu’il est possible de trouver actuellement sur le marché.

Vous n’aurez plus à vous inquiéter de la perte de vos clés sur Paris et Ile-de-France et vous vous simplifierez la vie au quotidien.